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Art'in Press

Soirée de clôture pour les déferlantes d’Aubiry

Dernière mise à jour : 20 déc. 2022

L'engouement de ce dernier était à la hauteur de l'attente et des bouchons de plusieurs kilomètres dès 17 heures. Tant bien que mal les agents d’Arkane sécurité ont bien essayé d’endiguer la foule, mais c’était peine perdue. À noter que cette dernière soirée des déferlantes se déroulait à guichet fermé avec un peu plus de 30 000 festivaliers. Quoi de plus normal en voyant cette programmation rassemblant toutes les générations avec Muse suivie de DJ Snake.



De la foule, encore, s’étalant sur presque une centaine de mètres, au niveau du club Caribbean, pour accéder à l’un des trois points d’eau potable du festival. Une mise en place de dernière minute, au 4e jour de festival, pour faire face aux chaleurs caniculaires. Dans le même esprit, un système de jet d’eau permettait de rafraîchir la foule amassée au-devant des barrières, de quoi permettre aux fans de muse de tenir jusqu’à 22 heures 30. Faire face à l’inconscience des gens, prêt à tout pour être au plus près de leurs artistes préférés, tel était le défi des secouristes et agents de sécurités.

Dans un esprit plus léger, de la scène Defpool aux grandes scènes, c’est d’immenses ballons de plage qui fendaient la foule. De quoi faire patienter ce joyeux monde, aux dernières lueurs de la journée.





Des lettres dorées sur un fond noir, The Faim se préparait pour lancer la soirée. Un choc musical, une énergie dévastatrice, une réelle découverte, The Faim à déchaîné les ardeurs dans une explosion sonore incroyable. Le chanteur cheveux au vent, rajoutait toujours plus de chaleur aux températures déjà bien élevées. Même si beaucoup ne connaissaient pas l’artiste, ses chansons sont restées dans la tête pendant plusieurs jours.

L’atmosphère semblait irréelle, à gauche apparaissait un arc-en-ciel créé par des jets d’eau salvateurs tandis que d’immenses nuages de poussières s’élevaient de la fosse. Ces derniers, provoqués par les jump incessant des festivaliers en folie, chargeaient l’air de festival d’une ambiance saharienne.


En revenant au club Caribbean, on pouvait passer à côté d’un espace entier dédié à une détente totale et une découverte de jeux en tout genre. Du molki, aux jeux d’adresse en passant par le volet, la simulation aérienne et l’atelier massage, c’est toute une panoplie d’activités qui étaient mises à disposition pour le plus grand plaisir des festivaliers.

Après un repas dument savouré à base de tomate burrata ou de burger de poulet pour les plus affamés, ce sont les bonnes vibrations de Paulo et Pan qui continuaient de colorer la soirée. Leur couleur peps et l’électro diffusé à grand coup de bass pouvaient vous entraîner dans une moove revigorante.


Vous vous souvenez du trou de souris par lequel l’on pouvait apercevoir Vianney le soir précèdent, et bien celui-ci avait totalement disparu pour muse. C’est un ensemble de dos et de casquettes découpées par la lumière des projecteurs qui faisaient office de show pour toutes les personnes faisant moins d’1 mètre 70. Le grand écran retransmettait pourtant un show aux grandeurs démesurées, de nombreuses personnes n’ont malheureusement même pas pu en profiter, car il était a moitié dissimulé par deux nacelles situé en plein milieu de la fosse. Celles-ci éclairaient une scène qui s’avançait sur 5 mètres laissant l’occasion au plus chanceux de profiter de leur artiste. Tandis que les autres se retrouvaient coincés entre la nacelle et une masse compacte de festivaliers en folie.





Malgré tous ces petits désagréments, l’émotion était à son comble, en témoignaient les cris de la foule à s’en déchirer les cordes vocales et les paroles connus sur le bout des doigts repris par tous. Du show pyrotechnique, au décor géant, en passant par l’explosion de confetti, c’est avec générosité et dévotion que le groupe s’est déchaîné pour ses fans.

Une fois que les dernières notes du groupe anglais finirent de résonner en Vallespir, une vague de départ s’est observé chez les festivaliers. Et pour le dernier artiste de la soirée, plusieurs personnes ont eu accès au crash barrière. Joueur de l’USAP, partenaires et VIP en plus des photographes et vidéastes, plusieurs dizaines de personnes attendaient pour entrer dans cet espace si sélectif.

Après de longues minutes, entre Marseillaise et autre chants paillards, Dj Snake du haut de ses platines, a fait jumper les milliers de festivaliers présent encore en cette heure tardive. De quoi marquer d’une pierre blanche cette première à Céret.


Rédaction et crédits photos Hélène Laval

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