Du 5 au 6 novembre, Tautavel accueillait Médiégeek. Une 6ème édition rassemblant univers gaming, geek et médiéval fantasy.
Des stands à perte de vue
À 9 heures, le samedi, l’installation des stands se fignolait, bien que celle-ci ait démarré la veille. Dernière préparation des costumes et séances maquillages chez les exposants, de quoi affiner jusque dans les moindres détails et lancer enfin ce début de convention.
Plusieurs conditions pouvaient rendre l’entrée gratuite, comme avoir moins de 12 ans ou encore être en tenue de cosplay. Sur l’ensemble du week-end, c’est plus de 850 visiteurs qui ont franchi les portes de Médiégeek.
Vous pouviez retrouver pendant ces deux jours un ensemble d’exposants aux univers variés et complémentaires. Faisons ensemble un tour des lieux et partons à leur découverte.
Passionnés de cuirs, vous pouviez trouver votre bonheur avec les stands Les cuirs de Pyrène et l’échoppe de Nadryk. Sacoches, carnets et bijoux à base de cuire et parfois même de pierre naturelle. En vous penchant quelque peu par-dessus l’échoppe, vous pouviez apercevoir l’artisan travailler ses pièces de cuir. À ses côtés, nous avions l’atelier Bonnemine et ses carnets féeriques aux couleurs oniriques. Plus loin, ce sont les fans de Star Wars qui étaient conquis, d’une part par le stand objectif drone et ses reproductions des vaisseaux iconiques monté sur des drones fait main, de l’autre par la Confrérie Polaris et ses initiations et combats de sabre laser.
L’ensemble de la culture populaire et geek était présente : A Geek Tale avec son stand Ghostbusters, les trésors de Betooin et sa boutique spécialisée, Pii-ka-boo et son stand d’achat-revente Pokémon ou encore Tautav’elixir et son shop de goodies et produits dérivés. Une sélection multiples pour ravir le cœur de tous les fans.
Ensuite, du côté des écrivains et dessinateurs, vous pouviez retrouver le duo iconique de Drake Manakete et Akuma Emiko, l’un écrivain de saga fantasy, l’autre illustratrice semi-réaliste et graphiste 2D. À leur côté, Yakusai, une association d’art et culture franco-japonaise tenait leur stand.
Pour revenir sur les écrivains, vous aviez Mélanie Guertau qui présentait Alastor Bain, une série littéraire issue du folklore écossais. Puis, l’écrivain Patrick Bert qui avec ses livres Olgir le barde et Les exilés, les détectives du bizarre, des éditions du dragon noir. Du côté des illustrateurs, Skorg, un fury artiste, dévoilait ses talents sur demande des visiteurs. Un tracé doux et un style épuré pour le dessinateur aux oreilles de rats.
Mais que peut bien signifier le mot fury me diriez-vous ? Petit point culture ! Ce terme vient de fandom fury qui désigne un mouvement culturel. C’est l’intérêt porté aux animaux imaginaires ou non, mythologique ou anthropomorphes. Les personnes appartement donc à ce fandom fury sont appelé furs ou furries.
Dans un autre style, Vin’s Fury tenait aussi un stand cette année ! Non pas comme illustrateur, mais en tant que tatoueur, ce talentueux graphiste est d’ailleurs à l’origine de l’affiche de cette 6ème édition. Vous pouviez donc passer sous l’aiguille tout en lorgnant sur le stand Pokémon, un Bubble Tea à la main. Asilis Makeup était aussi présente, tout au long de la convention, pinceau à la main, une séance de body painting se déroulait en direct sous les yeux des visiteurs. C’est une cosplayeuse recouverte d’arabesques dorées qui s’est dévoilé à la fin du deuxième jour.
Puis place à l’âme de ces dites conventions, les créateurs, ceux qui exposent et vendent leurs travails, réalisés avec passion. Je pense notamment à la dessinatrice à l’univers coloré, Sonata Arial ou Alice Tsuki avec son stand alliant dessin et création de bijou. Non loin de l’entrée, c’était le stand Fanart et Pop art qui présentait et vendait ses créations d’œuvres sur toile et figurines 3D issues de licences très connue comme Pokémon, Dragon Ball ou OnePiece. L’on pouvait voir des étoiles dans les yeux des visiteurs, notamment grâce aux travail de création au crochet de Nyid to create ou ses dessins de type fury. La masse de cosplayeur ne désemplissait pas non plus devant le Baz’art de Vega, une illustratrice, fury médiéviste et cosplayeuse issue de l’univers Steampung, spaceopera et Médieval Fantasy. Tout comme celui de Cha Wonderland et son stand coloré de ses créations en résine époxy.
Le monde des consoles et du Jeux De Rôle étaient eux aussi bien représentés, avec d’une part l’espace Arcade du Funplay et ses dizaines de consoles et télévision équipées. D’autre part, ce sont plusieurs stands qui permettaient de ravir les passionnés de JDR, avec la guilde du fantastique et son initiation aux jeux collaboratifs et immersifs ou encore la Dungeons Factory qui proposait et mettait en vente des décors fabriqués par impression 3D, des histoires, des accessoires et des aides de jeux. Non loin du Funplay, une table de JDR avait été aussi mise en place pour permettre aux joeurs de se lancer dans une campagne horrifique cernés de zombies.
Comme annoncé, Médiégeek c’est aussi un univers médiéval et quoi de mieux que les compagnons d’Ancelin et leur camp médiéval pour remplir les attentes. Ils partageaient le stade à côté de la salle avec la troupe de Pirate Addoli Tiedig. Vous pouvez donc assister à un combat de sabre tout en discutant avec un archer. Des reproductions d’armes, arbalète et arcs était exposés. Plusieurs tentes étaient montées, sous l'une d’elle, vous pouviez même vous faire tirer les cartes.
Des animations à ne plus savoir où donner de la tête
Que serait une convention sans les animations qui la font vivre ? Outre les traditionnels Blind-test ou quiz récompensés par des jets de bonbons, au cours de ses deux jours l’organisation à redoublée d’innovation pour animer et amuse les visiteurs et exposants.
Dès leur arrivé à la convention, les enfants pouvaient partir à la chasse aux Pokémons. Munis d’une liste de Pokémon à trouver et d’un stylo, leur mission était de sillonner la convention, parcourir les stands à la recherche des Pokémons. Ces derniers, matérialisés par des cartes à l’effigie des dits Pokémons, étaient préalablement distribués à certains exposants, qui devaient les cacher parmi leurs créations et produits. Une fois tous les Pokémons attrapés, il ne restait plus qu’aux enfants à se rendre au Pokéstop, près de la scène pour récupérer leur pochette cadeaux. Outre l’aspect ludique de cette animation, elle permettait de faire circuler les enfants à travers les différents stands et par procuration les faire découvrir aux parents.
Au centre de la salle, une arène était dressée, elle put accueillir nombre d’animation. La principale étant le spectacle mené par objectif drone, et ce, plusieurs fois par jour. Le faucon millénium, le X-Wing T65 et le chasseur Tie évolué entre les mains des pilotes, sous les bandes sons bien connus des films de Georges Lucas. Peu de temps après, ce sont les Jedi et les Sith de la Confrérie Polaris qui s’affrontaient lors d’un spectacle chorégraphié par leur soin sous le regard illuminé des visiteurs. En plus de ce spectacle, la Confrérie Polaris invitait les petits et grands à s’initier au sabre laser au cœur de l’arène. En parallèle de tout cela, une murder party était organisé par leur soin, de quoi occuper les plus aguerris des enquêteurs pendant plusieurs heures. Plus tard, c’est une partie de Just dance qui a attiré les foules. Quelques cosplayeurs se sont prêté aux jeux, on pouvait voir des personnages d’Arcane, dragon Balls, et même Drake Manakete dans son costume de scène, danser sur Bumbum TamTam de MC Fioti.
En chaque fin de journée, c’est un concours de cosplay qui était organisé, là encore les cosplayeurs affichaient avec assurance leur création. Arcane, Chainsawman, Stars Wars, Demon Slayer, Dragon Ball, tant d’univers et d’ambiances différentes pour constituer cette unique assemblée. Tant de possibilités, tant d’investissement que le partage et la décision étaient ardus pour les membres du jury. C’est cette ambiance unique, entre passionnés qui rend les conventions si agréables à suivre, et à vivre.
Dans un registre plus sportif, ce sont des olympiades qui se sont déroulé en fin d’après-midi. Au programme, course en sac, tir à la corde, chifoumi, puissance quatre et jeux d’adresse. De quoi stimuler l’esprit d’équipe, mais surtout de compétition, déjà bien présent chez les joueurs. Le soleil était au rendez-vous, ce qui rendait les parties en extérieur appréciées et appréciables. Puis, plus tard, c’est un Hippo Glouton grandeur nature qui se déroulait chaque jour au cœur de l’arène. Les équipes, constituées sur inscriptions se composaient de trois joueurs. Le premier, allongé sur une planche avec des roulettes, était poussé par le second. Ils devaient, à l’aide d’une bassine récolter le maximum de balles aux couleurs de leur équipe et les ramener dans leur équipe où le troisième joueur se chargeait de les mettre dans un sac. De belles parties emplis de rire et d’acharnement de la part de toutes les équipes se sont déroulé au cœur de cette arène.
Mais pas le temps de se remettre, place maintenant à la chanteuse Kath, et sa prestation scénique de Kpop. Muni de son micro et de sa chaise, elle a su charmer les visiteurs de sa voix douce et opaline.
Au fond de la salle, non loin de l’espace arcade du fun play, vous pouviez facilement discuter avec le youtubeur Flodama et le doubleur VF Luc Boulad. Tout au long de la convention, les deux Guest étaient très accessible pour quiconque voulait poser ses questions, demander un autographe ou simplement rencontrer les deux artistes. C’est cet aspect familial et accessible de Médiégeek qui rendent les instants partagés avec tous si unique et précieux.
Enfin, pour conclure sur une note sucrée et apaisante, une catapulte à bonbon était mise en place non loin du camps médiéval pour ravir les enfants et apaiser les perdants des précédentes animations.
Douceur et convivialité tel sont les maîtres-mots que l’on pourrait retenir de Médiégeek.
Rédaction et Crédit Photo Hélène Laval
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