Du 5 au 6 novembre, Tautavel accueillait la convention Médiégeek. Partons à la rencontre des exposants à travers le portrait de Virginie qui tenait le stand Fan art et Pop art.
Présentez-vous.
« Je m’appelle Virginie, je fais des dessins en peinture acrylique et feutre à alcool et des créations 3D en imprimante résine et en PLA ».
Vos créations.
Pour ses créations en impressions 3D, Virginie utilise deux techniques bien différentes. « Le PLA par exemple, c’est un fil chaussé à 200 degrés sur un plateau à 60. Avec cette technique, on peut faire des dragons flexible ou des Pokémon poly-géométrique. Je travaille ensuite les pièces avec du ponçage, ce qui rend les forme lisse. L’imprimante résine quant à elle est comparable à plusieurs couches de papier que l’on superpose pour créer la forme souhaitée. »
C’est votre première convention ?
« Exactement et j’adore ça, c’est génial. Hier, par exemple, deux personnes différentes sont venues me voir et m’ont proposé de faire des salons l’année prochaine. » Les événements, comme Médiégeek, sont donc aussi l’occasion de remplir son carnet de contact et de faire son réseau.
Parlez nous un peu de votre univers.
« Il est totalement geek, je suis plongée dedans depuis toute jeune. Je suis fan de Dragon Ball Z, et j’ai découvert Naruto, dont je n’étais pas spécialement fan au début, grâce à mon conjoint. Je me revendique geek et je joue encore à la console à 36 ans. » Il n’y a pas d’âge pour aimer les mangas ou les jeux-vidéos. « Je jouais avec la PS2 et après, on a acheté la Xbox360. On a vite remarqué que la communauté des deux consoles n’est pas la même, on a plus d’adultes. »
Le monde du jeu vidéo
Créatrice, dessinatrice et gameuse, Virginie nous parle de son comportement en ligne. « Je ne parle pas beaucoup avec mon micro, car dès que je prends la parole et qu’on voit que je suis une femme, avec mon pseudo notamment, on m’insulte beaucoup. » Malheureusement, le monde du jeu en ligne n’est pas des plus bienveillants. On a pu le voir avec le cas récent des streameuses françaises insultées ou menacées de viol en plein live. Avant cela, c’était l’écriture, il fallait avoir un nom d’homme pour se faire publier, maintenant, on retrouve cette même dynamique dans les jeux en ligne.
Deux époques, mais toujours les mêmes comportements. « Et ça, c’est vraiment dommage».
Créations disponibles sur:
https://www.facebook.com/niniePOPART
Rédaction Hélène Laval
Photos Facebook @niniePOPART
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