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Art'in Press

Jour 3, une chaleur accablante et un show made in France

Dernière mise à jour : 20 déc. 2022

Le vent était tombé, la chaleur du soleil catalan occasionnait une souffrance pour les festivaliers, avec ces 31 degrés à l’ombre. En arrivant, on pouvait remarquer sur la vigie à droite, deux secouristes en train d’installer des caméras de surveillance, une autre façon de renforcer la sécurité, et d'intervenir rapidement en cas de problème.



Alors que la scène DJ s’en donnait à cœur joie, l’espace média accueillait Vianney pour une conférence de presse. L’artiste, assis sur un large fauteuil bleu, souriait aux dizaines de photographes et journalistes massés autour de lui. Il répondait au mieux aux diverses questions posées et donnait son ressenti sur les déferlantes. Un festival vécu comme « très enrichissant », même s’il a confié aimer les petits festivals, il était très heureux d’être présent ce soir-là à Céret. Avec un clin d’œil aux organisateurs, il a même rajouté d’un ton railleur, « C’est incroyable de chanter devant des milliers de personnes qui sont capables de se garer à une heure à pied pour venir me voir ».


Pendant ce temps, la foule accourt devant la grande scène, pour attendre le début des concerts. Être le plus rapide, le meilleur placé, tel est l’objectif des festivaliers.





Après une première mise en bouche offerte par le DJ Arno Banano, où l’on pouvait voir des bobs se balancer de gauche à droite sur des sons iconiques remixés à la sauce DJ, c’est Oboy qui a enflammé les déferlantes. Les festivaliers ont su répondre au chanteur et prouver qu’en province aussi, on sait faire la fête. Il faisait déjà très chaud, mais le Rap enivrant et le déchaînement mélodique présent sur scène a fini de faire exploser le thermostat.


Pour découvrir la scène DJ, le public se faisait timide, devant Lunar disco à 20 heures, de même que pour Julian Prince. Côté positif, un espace grandement apprécié par les quelques personnes qui ont pu profiter tranquillement de ce début de soirée. Pour attendre le prochain set, certains se sont tenté à la tyrolienne.



Après Oboy, une grosse partie des 18-25 ans a déserté la fosse en direction du centre du parc. Mais ce n’est pas pour autant qu’une foule immense attendait de pied ferme le français au cœur d’or, Vianney et ses chansons entêtantes. Par levé de main, l’artiste a identifié les habitués de ses concerts et les nouveaux. Pour ceux qui faisaient semblant de connaître les paroles, l’artiste les a invités à chanter avec les mains. Une bonne manière de créer des instants complices avec son public.






A partir de l’arrivée de Vianney, l’air de festival devant la grande scène était tout bonnement inaccessible jusqu’en haut, aux portes de l’espace VIP. Clara Luciani fêtait son anniversaire, une explosion de confetti, mais surtout la générosité et la beauté de la chanteuse transpirer dans tout cela.



Puis, se fut le tour d’Angèle d’apparaître et de se lancer à corps perdu dans des chorégraphies pétillantes et joyeuses. La jeune belge redoublait d’efforts dans une prestance scénique incroyable. C’est submergé par l’émotion, que les festivaliers buvaient ses mots, même à 500 m de distance. Encore heureux qu’un écran géant transmettait le show en direct pour ceux qui ne voyait qu’une tache bleue enflammer la scène. La soirée se profila sur les harmonisations de SCH et Kungs que beaucoup de gens n’auront finalement vu que sur les réseaux. Le problème étant toujours le même, rester jusqu’au dernier artiste ou espérer pouvoir rentrer chez soi avant le levé du jour.


Des bouchons d’ailleurs grandement expliqués par le contrôle d’alcoolémie au rond-point du Boulou. Lequel faisait arrêter toutes les voitures sans exception dès minuit. Mais rien n'empêchera le retour des festivaliers pour le dernier jour de cet évènement attendu.


Rédaction et crédit photos Hélène Laval


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