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Art'in Press

Critique littéraire: Les contes de Yava Gowen d'Angélique Espinet



Sortie le 4 décembre 2022, le premier livre d’Angélique Espinet, Les Contes de Yava Gowen Tome 1: l'Arbre Monde, ouvre la porte d’un univers fantastique, aux promesses d’aventure.

Le résumé


Alors qu’un conflit d’un nouveau genre apparaît mystérieusement aux confins de son royaume, le monarque Sirius convoque quatre représentants des grandes guildes pour qu’ils trouvent de quoi il en retourne. Ils doivent mettre la main sur un arbre très ancien, l’Arbre Monde, qui, relié au mana du monde, leur révélera la nature de leur nouvel ennemi. Mais rien ne se passera comme prévu.


Ces passages qui nous ont marqués

La Juste description d'un monde empoisonné


« Le monde est pourri Gaudéric, et vous le savez, le coupa la sorcière en se penchant en avant vers lui. Les hommes, pour la plupart, sont vicieux et compromis.»


« La convoitise est une vilaine chose qui anime trop de vilains hommes, continua-t-elle, radoucie. Les gens qui veulent se battre ne sont pas toujours sur un champ de bataille, et n’ont pas toujours les meilleures raisons. »


La répartie franche d'un chevalier blessé


« Si je n’étais pas certain d’aplatir ta sale petite face de rat, je te collerais mon poing dans la figure, déclara-t-il finalement, d’une colère à peine contenue.»


Le cri douloureux d'un coeur brisé par l'amour

«- Mais tu ne comprends pas ! Quand je suis avec lui, je me sens plus vivante que jamais. Et quand il n’est pas là…

- Tu es comme morte à l’intérieur. Ne le nie pas, nous l’avons tous vu. »


« Yaenna, aimer quelqu’un, d’amour, d’amitié, ou de famille, c’est être dans un échange qui nous apporte une très grande majorité de choses positives. Tu n’as pas à détruire une partie de toi pour recevoir une infime partie d’un bonheur éphémère et illusoire. Il n’est pas normal de souffrir pour être heureuse. Le bonheur, le vrai n’est pas douloureux. Il ne nous plonge pas dans ce gouffre béant que tu peux sentir ici. »


Notre avis sur les contes



Les contes de Yava Gowen, c’est une histoire qui parle de quête magique, d’aventure chevaleresque, mais c’est aussi une histoire d’amitié et d’amour. Angélique nous propulse dans son univers en compagnie d’un merveilleux quatuor aux horizons différents et caractères bien trempés. On reconnaît les influences magique d'Harry Potter et l'ambiance épopée chevaleresque du Seigneur des anneaux. Un savant mélange qui donne aux contes une atmosphère particulière tout en gardant les touches personnelles amenées par l'autrice.


On s’attache rapidement aux quatre personnages, qui ont chacun leur tempérament, grâce à l’introduction qui est très habilement mené par l’autrice. Les personnages y sont décrits avec un rythme qui fait plaisir à lire. L’écriture est fluide et le vocabulaire varié, les 170 pages sont survolées en un claquement de doigts. On n’a même pas le temps de s’en rendre compte qu’on a déjà dévoré les 10 chapitres.


Petit plus pour la double immersion offerte par l'autrice qui nous partage les ambiances musicales qui l'ont accompagné au fil de l'écriture. Une générosité qui réchauffe le coeur et nous permet d'ouvrir un peu plus la porte de ce monde merveilleux.


Seul bémol qui vient ternir ce tableau médiéval, la longueur, arrivée au terme de ces 10 chapitres, on en redemande. On en veut plus. Plus de Gaudéric et Vani, plus de Iowen et Yaenna, plus de magie et d'aventure. Surprise après l’épilogue, Angélique Espinet nous laisse avec un avant-goût du prochain tome. Ce qui nous fait encore plus nous languir de retrouver cette joyeuse troupe.

Une écriture fluide, à la portée de tous, quelques scènes où se mélange peur, malice et tentation. Un cocktail parfait à offrir ou se faire offrir.


Disponible à l'achat sur BOD Librairie, sur la Fnac ou Amazon (e-book)



Rédaction Hélène Laval

Crédit Photos © Rtp.production








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