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Art'in Press

Le week-end au Bacchus Festival

Dernière mise à jour : 20 déc. 2022

Ce 17 et 18 juin, le parc du château de Valmy entame son week-end, placée sous le signe du partage et de la bienveillance, la chaleur étouffante et le public déchaîné « 100 % épicurien».




Dès votre arrivée sur le site, les portes s’ouvrent sur la boutique officielle, où vous attendent la joyeuse équipe de Nicolas Gomarir, responsable de la boutique. Située au pied du château, la boutique propose tout un panel d’accessoires graphique et reconnaissables à l’effigie du Bacchus. Pour cette première édition, le festival a fait confiance à une entreprise locale pour la gestion de la boutique et le merchandising. Basé à Perpignan depuis 2014, LCS Groupe est un atelier de personnalisation et fabrication française de textile intégrant sérigraphie, broderie, sublimation, flocage et numérique. Habitué du merchandising local et international. L'équipe est présente pour vous accueillir avec gentillesse et bienveillance pendant ces trois jours de festivals.


Les artistes de la grande scène.

Lors d’une première partie endiablée, malgré l’absence de la chanteuse Poupie, pour cause de maladie, la nouvelle formation catalane Something Special l’a remplacé au pied levé. De quoi échauffé le public, en ce début de soirée. Le chanteur de ce groupe aux horizons divers s’est avancé au plus près de la fosse, échangeant avec le public, donnant le top départ d’une soirée forte en émotion.




Puis, tout en sobriété et élégance, l’Israélien à la voix pure et flûtée, Asaf Avidan est apparu sur scène. Il était accompagné de ses musiciens habillés en cohérence avec sa magnifique tenue pastelle. Après un début de concert, tout en simplicité, l’artiste s’est lentement lié avec le public. Une cohésion qui s’est ressentie avec son tube « One Day », qui a bouleversé une grande partie du public. La passion et la ferveur du public, combinée à la chaleur écrasante de cette fin de journée, ont mobilisé le service de secours jusque dans la fosse. Entre les cris et les larmes, l’excitation était à son comble en ce milieu de soirée. Le paroxysme de cette prestation a été atteint quand le chanteur s’est jeté dans la foule, embrassant son public avec amour et sincérité.



Enfin, est arrivé l’explosif groupe I AM. Le groupe de rap marseillais au discours fort et engagé a entraîné le public dans chacune de leur chanson. Les pères du rap français, galvanisé d’une énergie retrouvée ont déchaîné la Bacchus festival, rassemblant toutes les générations. L’engouement était tel que les festivaliers se sont massés au plus près de la scène, faisant masse pour reprendre en chœur des chansons comme « Petit frère » et « Nés sous la même étoile ». Après une entrée fracassante et un show tout en lumière, I am a « débloqué le mode histoire » en entrainant la foule à danser le Mia. Pour cette fin de soirée, artistes et festivaliers étaient tous réunis, sous la même nostalgie.




Entre prévention et sécurité

Une fois la dernière note de musique évaporée dans la nuit de Valmy, la foule de spectateurs, à peine remis de cette soirée et toujours orientée par le service de sécurité, s’est dirigée vers la sortie. Près de l’arche du portail, un stand de prévention était tenu par l’association route 66. Missionnés par le festival, ils assurent « tout ce qui prévention sur tous les grands événements festifs du département ». Ce soir-là, ils font principalement de la sensibilisation, « les gens viennent au stand pour souffler et voir s’ils sont aptes ou non à prendre le volant ». Après une journée placée sous le symbole du dieu de la vigne, c’est tout en bienveillance, gratuitement et sur la base du volontariat qu’un kit d’éthylotest était proposé aux festivaliers.

Coup de cœur pour cette troisième soirée


Troisième et dernier jour pour le festival Bacchus. Au programme, toujours plus de musique, une remise de prix sur la grande scène et une météo capricieuse.





Bénabar, un show à la hauteur des attentes.

C’est avec élégance, en pantalon et veste de costume noir et blanc, que la vedette et son équipe de musiciens sont entrés sur scène. « Bien le bonsoir messieurs dames » a-t-il scandé à la foule en délire. « C’est un bonheur d’être ici et c’est grâce à vous » a lancé le chanteur avec sincérité. Dès le début, le public était sous le charme. Tout au long du concert, après avoir donné le ton avec « l’effet papillon », il a déambulé avec une énergie débordante, entre les musiciens. Se lançant même dans une chorégraphie endiablée sur le rythme de la chanson « À la campagne ». Généreux, le chanteur a mis un point d’honneur à présenter l’ensemble de son équipe, des musiciens jusqu’au conducteur du bus. Puis c’est, micro tendu vers le public, qu’il entama son très célèbre « On s’en fou, on n’y va pas » tout en courant le long de la scène. Le concert était un mixe ingénieux entre chanson calme et posée et déchaînement symphonique. L’auteur-compositeur a même réservé une surprise au public en invitant Cali à venir sur scène. C’est bras dessus, bras dessous que les deux amis ont, ensemble, chanté « allez vient, on ira manger chez les Corses ». Un début de tournée pour cet artiste à la taquinerie facile. Le public euphorique en cette troisième soirée a retrouvé un Bénabar déchaîné. Et comme le chanteur s’est amusé à le dire « ici, c’est la catalogne, susceptible mais sympathique ».


Honneur et œnologie.

S’en est suivi une mise en avant de la filière viticole du Roussillon avec la remise de quatre prix dans quatre catégories différentes. Le festival 100 % épicurien proposait une sélection de rosé, blanc, vin doux naturel et rouge, mais aussi une catégorie coup de cœur d’un artiste surprise. Sous les applaudissements de la foule, les gagnants se sont vu remettre les différents prix par les parrains et marraines de l’édition. Puis Bénabar qui est de nouveau monté sur scène pour décerner son prix coup de cœur. Et c’est le domaine de Labeille avec son rouge IGP cote catalane syrah 2020 en bio qui a conquis le palais de la star.


Thomas Dutronc et les négresses vertes sous la tramontane.

Malgré l’absence de son père, Thomas Dutronc a embrassé la foule, en reprenant ses chansons les plus culte comme « Fais pas si, fais pas ça » ou encore « Et, et moi, et moi ». Des incontournables de la musique française, repris par le public. L’émotion fut palpable quand, voulant partager ce moment de complicité, l’artiste a pris un instant, en plein milieu du concert pour appeler son père absent pour le show. Les spectateurs émus ont profité de cette intermédiaire pour transmettre leur amour à Jacques Dutronc. Pour clôturer en beauté cette belle soirée, et malgré des bourrasques d’air chaud qui s’engouffrait entre la scène et le château, soulevant la poussière du sol caillouteux, les négresses vertes ont rendus honneur à cette première édition. Le style à la douceur méditerranéenne du groupe de rock alternatif offrait un contraste idyllique en cette fin de soirée. L’on pouvait entendre le très décalé titre « Zobi la mouche » résonner sur le domaine viticole.


C’est enveloppé d’une odeur iodée, amenée par la brise de mer, que les festivaliers ont savouré ces dernières notes musicales.



Rédaction et Crédits photos Hélène Laval

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